Enfin c'est le grand soir : l'astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L'impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s'est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L'électricité puis l'eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu'ils la connaissaient a disparu à jamais.
Extrait :
- Tout ira bien pour nous. Nous avons des provisions, nous avons du bois, nous avons même encore un peu du fioul pour la chaudière. La situation va s'améliorer, obligé.
On ne peut pas faire pire.
Jonny a souri :
- C'est ce qu'ils disaient tous. Et ils se sont tous
trompés.
On ne peut pas faire pire.
Jonny a souri :
- C'est ce qu'ils disaient tous. Et ils se sont tous
trompés.
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Avis,
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J'ai été agréablement surprise par ce livre, à cause de la manière dont il nous est raconté. Au travers d'un journal intime d'une adolescente. L'histoire débute quelques jours à peine avant et bien, avant la fin du monde. On découvre l'héroïne, Miranda ainsi que sa famille, sa mère et ses frères. Le début du roman nous dépeint le monde comme nous le connaissons de nos jours avec une particularité en plus : au début du roman le monde attend un grand évènement. Evènement qui va finalement perturber le cours des choses.
Un astéroïde qui percute la lune ! Pour une fois que la fin du monde n'est pas dû à la main de l'homme ! J'ai vraiment adoré la singularité de la cause de la fin du monde, parce que bon d'habitude c'est la Terre qui est touchée en priorité, et la boum, fin du monde. La non. C'est la lune. Elle est chassée de son orbite et se rapproche de la Terre jusqu'à devenir immense dans le ciel (Ok, je crois que je vais faire des cauchemars ou la lune devient immense pendant des semaines...). Du coup, le changement d'orbite de la lune à provoquer des catastrophes. Des tremblements de terres, des tsunamis... et j'en passe.
A ce moment là on voit que l'auteur à vraiment bien bossé sur son sujet elle nous rend le tout tellement réaliste que parfois ça en devient flippant. Ou j'en étais déjà... Ah oui, donc pleins de catastrophes. Et là ça devient le bordel et tout cela nous est raconté du point de vu de Miranda, une adolescente de seize ans. Je dois avouer que l'héroïne m'a vraiment touché, parce qu'elle à l'air tellement réelle, tellement humaine ! Elle a ses défauts comme ses qualités, elle est parfois égoïste, parfois jalouse, parfois généreuse, attentionnée. Elle est comme nous en fin de compte et c'est ce qui la rapproche du lecteur, ce qui fait qu'on est véritablement imprégner par son histoire. C'est ce qui fait, qu'on à peur quand elle à peur, qu'on a envie de pleurer quand elle pleure, c'est ce qui nous fait ressentir sa faim, sa fatigue.
Ce livre nous montre ce à quoi l'humanité pourrait avoir comme héritage. Ce roman nous montre les réactions que l'humanité pourrait montrer face à une catastrophe. C'est tellement réaliste que ça nous donne l'impression que ça pourrait nous arriver dès demain. On a l'impression de survivre aux côtés de Miranda, d'être un membre de la famille même. C'est assez déconcertant de voir qu'au milieu de ce chaos, la famille de Miranda parvient à survivre, et à rester souder. Il me semble que c'est une belle leçon d'espoir pour l'humanité. Une belle leçon qui mériterait vraiment d'être connue. Ce livre est une véritable petite merveille, alors n'hésitez surtout pas et plongez vous dans l'histoire de Miranda et de sa famille. Une histoire de courage, de loyauté, de survit, de mort, de tristesse, de joie de bonheur et de tant d'autres choses. C'est une histoire qu'on lit d'une traite, sans pouvoir lâcher son livre des yeux une seule seconde.
L'auteur au travers de son personne nous en fait vraiment voir de toutes les couleurs, révélant aux lecteurs toutes les facettes de l'humanité et de la Terre et c'est cela qui rend ce livre merveilleux : parce qu'il était tellement réel.
« Le truc bizarre avec la fin du monde,
c'est qu'une fois que ça commence,
ça semble ne jamais devoir s'arrêter. »